Routine matinale à améliorer
Je suis heureux d'être de retour à Paris. Il faut dire que je viens d’arriver, mais j’ai quand-même beaucoup de chance d’avoir un appartement super central. Bon Mathieu a encore toutes ses affaires ici, mais la bonne nouvelle, c’est qu’il part avec toute ces affaires aujourd’hui. La meilleure nouvelle c’est qu’ils (ma sœur Louise, mon cousin Mathieu, et Marie-Mathilde) ont trouvé un appartement où ils vont tous vivre ensemble. Ils ont même chacun leur propre chambre, ce qui était un luxe qu’ils avaient dû mettre de côté quand ils galéraient pour trouver il y a une semaine.
Hier, on est allés fêter ça avec Mathieu à au restaurant Corse qui s’appelle Alma. Il y a une appli pour les créateurs de contenu et les influenceurs à Paris qui s’appelle Hemblem. Si un resto accepte ma réservation via l’appli, ils m’invitent en échange de trois stories Instagram en tant qu’influenceur, ou d’une vidéo que le resto peut utiliser sur son Instagram si je veux entrer dans la catégorie créateur de contenu. Inutile de préciser que j’adore l’appli, et que je n'hésite pas d’en profiter.
Parfois, je commence ma journée en me demandant : "Qu’est-ce que j’ai envie de créer aujourd’hui ? Qu’est-ce que j’ai envie de faire ? Comment je veux passer mon temps ?" J’adore ces questions parce qu’elles me donnent généralement envie de commencer la journée. Je cherche vraiment à ressentir de l’excitation pour ce que je vais faire. J’essaie de profiter du début de la journée pour me donner du temps et de l’espace pour les choses que je veux faire plus souvent mais que je n’ai pas réussi à caser récemment.
Le problème, c’est que parfois je commence mes journées avec des questions moins sympas comme : "Qu’est-ce que je dois faire aujourd’hui ? Où je dois être ? Quelles sont mes contraintes ?" Quand je me pose ces questions, je sens le stress monter. Je me sens agacé et coincé. Je me pose généralement ces questions quand je n’ai pas assez planifié à l’avance. Quand je commence ma journée en sachant que j’ai un tas de trucs à faire mais sans savoir précisément quoi, c’est là que la journée devient écrasante. C’est typiquement le genre de journée où je n’arrive pas à être productif ou à faire quoi que ce soit de sensé, ou bien où je n’arrive jamais à faire les choses vraiment importantes que je veux faire.
C’est fou comme beaucoup de gens prennent du temps le matin pour faire quelque chose pour eux. Que ce soit une séance de sport, comme c’était le cas pour moi avant, ou écrire, comme c’est le cas maintenant, je trouve que ce moment précis de la journée est crucial pour te mettre dans le bon état d’esprit. Tu n’as peut-être pas besoin de passer trois heures par jour sur ce qui compte vraiment pour toi—peut-être qu’une heure suffit. Et si tu pouvais caser ça le matin ? Te lever plus tôt, même si c’est dur, mais te lever avec l’envie de commencer ta journée avec un objectif clair. Je pourrais bien m’imaginer faire ça pour lire une heure par jour.
Je pense que les routines du matin, c’est pas mal. Je pense que ce qui compte, c’est moins ce que tu fais pendant cette routine, parce que c’est tellement personnel et ça peut changer souvent. J’ai arrêté de faire du sport le matin parce que j’avais l’impression de perdre du temps dans ma journée. Quand je faisais du sport le matin, il fallait que je sois assez réveillé pour faire l’effort. Du coup, je ne me faisais jamais lever à 6h pour une séance. C’était toujours un défi, et même si ça devenait plus facile avec le temps, ça restait exigeant physiquement. Malgré la musique, le verre d’eau prêt à m’attendre toute la nuit, et mon petit-déj sain prêt juste après que j’aie mis les vêtements du jour (préparés la veille aussi), c’était dur.
Même si ça peut forger la discipline et être un bon challenge, je suis arrivé à la conclusion que ce n’est pas très sain de se forcer trop. Quand je me force trop, ça ne dure pas longtemps, et je finis généralement par abandonner rapidement. Maintenant, je pense qu’il est plus sain de se réveiller heureux et avec une énergie plus alignée pour commencer la journée en douceur. Je voulais aussi une activité où je me sentais productif et qui avait du sens pour moi. Pour moi, c’est l’écriture et le partage de ce que j’écris.
Quand je m’ennuierai de ça ou que je sentirai que je n’ai plus grand-chose d’intéressant à partager, je passerai peut-être à la lecture. Ce qui est bien avec la lecture et l’écriture, c’est que je peux les faire même quand je ne suis pas encore tout à fait réveillé. Ma récompense, une fois que j’ai commencé ma première activité productive et atteint mon objectif du jour, c’est de prendre un café. Après avoir écrit pendant environ une heure, c’est le moment parfait pour savourer un café.
J’ai appris dans un épisode de podcast de Mel Robbins sur le sommeil (je peux te retrouver le lien plus tard) que boire un café juste après s’être réveillé est en fait contre-productif. Il y a une raison scientifique à cela. Quand on se réveille, on a encore de l’épinéphrine dans le corps, aussi appelée hormone du sommeil. C’est pour ça qu’on peut se sentir encore un peu groggy et pas complètement éveillé. Cette hormone met environ une à deux heures à disparaître avant de commencer à se réaccumuler pour te rendre fatigué en fin de journée. Ce qui est intéressant avec le café, c’est que la caféine ne fait pas disparaître l’épinéphrine ; au contraire, elle la piège pendant quelques heures, te donnant l’illusion d’être énergisé. Mais une fois que la caféine s’est dissipée, l’épinéphrine est libérée, et là, tu te sens vraiment fatigué. Cela crée un cercle vicieux où tu as besoin de plus de café. Fatigué ? Bois un café. Fatigué à nouveau ? Reprends une tasse. En d’autres termes, le moment le plus sain pour boire un café, c’est probablement quand tu n’es pas fatigué.
Ce truc m’a vraiment fait réfléchir et m’a aidé à peaufiner ma routine matinale, en plaçant ma tasse de café au bon moment, tout comme en choisissant la bonne activité pour démarrer ma journée de bonne humeur, plutôt que de commencer ma journée grognon à cause d’un entraînement matinal forcé sous caféine.
J’espère que ça t’a apporté quelque chose. J’essaie de partager mes pensées librement, comme si j’écrivais dans un journal intime, mais ici, je sais que c’est publié, alors je reste un peu moins dingue que le fanatique de santé que je suis déjà :)