Les objectifs, c’est traître 🥲
Y’a toujours un déséquilibre quelque part quand ça va pas. 🙃
- T’es insatisfait ? Peut-être qu’il y a un déséquilibre entre tes attentes et la réalité.
- T’es fatigué ? Peut-être qu’il y a un déséquilibre entre ton temps de repos et ton temps en activité.
- T’es stressé ? Peut-être qu’il y a un déséquilibre entre ton niveau de contrôle sur la situation et ton impatience.
Parfois le déséquilibre est pourtant souhaitable pour apprendre. Si on n’avait pas des phases où on avait un certain déséquilibre, peut-être qu’on n’apprendrait pas autant. En fin de compte, l’équilibre parfait, il existe pas, et en plus il peut être plus immobile qu’un déséquilibre modéré. ☝🏼
Tout est dans le mot « phase ». On peut avoir une phase où on bosse à fond. Une autre où on en fait un peu trop avec la bouffe. Mais on apprend vite que ce n’est pas viable à long terme. Le truc, c’est que c’est bien de l’avoir vécu pour s’en rendre compte. 🥲
Est-ce qu’on atteint son plein potentiel en étant équilibré ou déséquilibré ? 🥴
J’aime bien voir ça comme une courbe en cloche. Le niveau optimal est au centre. Le problème, c’est qu’arriver exactement au niveau optimal, c’est comme toujours viser le mille aux fléchettes, ça épuise !

Encore plus fatiguant, c’est d’avoir un déséquilibre du côté droit de la courbe. Ça peut marcher un certain temps, mais c’est pas tenable, et surtout, en fin de compte, ton niveau d’efficacité et ta productivité baissent, parce que quand tu surperformes, ça affecte tellement le reste que globalement ton niveau baisse.
Là où j’essaie de me retrouver, c’est légèrement du côté gauche de la courbe. C’est là où on arrive à avancer doucement mais sûrement avec une certaine marge de manœuvre. On peut ajouter des choses parce qu’on n’est pas surchargé, donc c’est le seul endroit sur la courbe où je pense qu’on peut espérer avoir une marge de manoeuvre pour progresser.
Maintenant je vais te parler de moi. 🙋🏼
Oui. J’avoue que j’ai tendance à raisonner de manière assez théorique dans ma tête. Sans blague, ce que je viens d’écrire, c’est carrément ce que j’ai noté dans mon carnet hier soir avant d’aller me coucher. 🤓
J’ai tendance à trop en faire. Mon déséquilibre à moi, il est entre ma volonté d’en faire « toujours plus », et mon manque de marge de manœuvre pour le faire. J’ai jamais eu autant de paramètres fixes dans ma vie. Je bosse 40h par semaine. Je fais du sport. Je gère mon compte Insta et TikTok pour essayer de poster régulièrement. Et tout ça c’est bien, mais quand je regarde mon temps, j’ai plus grand-chose de libre. L’erreur dans cette situation, c’est de me dire, je veux plus, donc faut que je fasse plus ! 🤦🏼♂️
Ce matin j’ai lu la newsletter de James Clear et je suis tombé sur une citation du journaliste et auteur Hunter S. Thompson (j’avoue je le connais pas) qui m’a ouvert les yeux : « Beware of looking for goals: look for a way of life. Decide how you want to live and then see what you can do to make a living within that way of life. »
Et j’ai compris pourquoi je suis aussi insatisfait. Je faisais pas les choses dans le bon ordre. Je pensais d’abord à mes objectifs et après à mon style de vie. Et même si j’adore mes objectifs 🤩 le style de vie qui va avec : bof 😶. Je me surmène, je suis fatigué, et je peux pas en faire plus.
Réfléchir en fonction de ses objectifs et ensuite regarder ce qu’il faut faire pour y arriver, ça donne l’impression qu’on n’a pas le temps. La réalité, c’est qu’on a plein de temps. C’est juste qu’on fait pas assez de ce qu’on aimerait vraiment faire. 🥺
Ce que j’adore chez James Clear, c’est son approche du développement personnel par les habitudes. Autrement dit, comment on gère son temps.
- Ce qui compte, c’est pas tellement de se concentrer sur ses objectifs, parce qu’on a pas toujours un contrôle direct sur eux, et les atteindre c’est même pas une fin en soi.
- Ce qui compte, c’est d’avoir une série d’habitudes (qu’on kiffe) qui nous amène dans la direction souhaitée.
Est-ce que tes habitudes t’amènent là où tu veux être ? 🎯
C’est ça la question qu’il faut se poser. Se demander « c’est quoi mes objectifs ? », ça crée de la frustration. Y’a un déséquilibre implicite entre les objectifs (ce que j’attends de moi-même) et la réalité (ce que je fais pour y arriver).
J’avoue que j’pars souvent dans tous les sens personnellement. Y’a pas un jour où je fais pas un petit pas en arrière. Y’a pas un jour où je change pas un peu de direction. Mais j’ai un truc qui me permet de m’en rendre compte, et de vite remettre les mains sur le volant. C’est écrire. ✍🏼
Le soir, je sors mon petit carnet. C’est pas vraiment un journal intime, je note surtout les habitudes que je veux cultiver. J’écris des trucs simples, comme appeler la famille, écouter des podcasts, lire au soleil, aller dans un café pour être plus concentré, aller à la salle, ne plus bosser après 21h. Tout ça, ce sont des habitudes. En les écrivant, je réalise celles que je veux vraiment cultiver. 🤝
Alors voilà, ce soir, ouvre notes sur ton portable et liste 5 habitudes cool que t’as faites dans la journée et que tu veux faire plus souvent. 📝