Je suis humain
2 astuces pour avoir plus de contrôle sur soi et son temps
Quand je repense à cette semaine et surtout au fichu article que je t’ai écrit la semaine dernière, je me dis : « Mais c’est quoi cette blague ? ».
- Je suis sorti 3 fois cette semaine en me couchant au mieux à 1h au pire à 2h du matin.
- Je n’avais pas du tout l’énergie pour bosser pendant la semaine.
- J’ai pris du retard sur tout et maintenant tout le monde me déteste…
En contraste, quand je pense à ce que je t’ai dit la semaine précédente, je me dis que ce n’est absolument pas aligné. Mes trois règles pour reprendre un bon rythme et faire un reset étaient :
- Couche toi à 23h pour dormir 8h
- Fais une vraie night routine où tu lis et fait une rétrospective, le tout sans téléphone
- Ne touche pas à ton téléphone le matin…
Bref, je n’applique pas ce que je dis et ce n’est pas grave.
Ce n’est pas grave, parce que pour commencer je suis un petit humain fondamentalement moyen. Et pour finir, heureusement qu’on est rempli de paradoxes ! Sinon qu’est-ce que la vie serait chiante.
Mais aujourd’hui, en cette fin de semaine, je me dis : « Tiens c’est l’occasion d’en tirer une leçon ! ».
Et c’est justement de ce paradoxe très intéressant dont j’aimerais te parler. Je l’ai redécouvert sous un nouvel angle, et à la lumière de l’expérience de cette semaine, grâce à la newsletter de Manuel Diaz que je ne peux que fortement te recommander si tu comptes avancer plus vite que la moyenne.
Le paradoxe, c’est que l’on ne comprend rien à la liberté en générale. Je pense qu’être libre ce n’est pas se coucher à point d’heure et profiter juste parce que tu en as la liberté !
Ça, c’est suivre ses envies comme un animal. Ça, c’est plutôt ce que l’on appelle être l’esclave de ses pulsions. Ça, c’est ne pas se servir de son cerveau ! Et ça arrive.
La liberté paradoxalement c’est tout autre chose. Selon moi, c’est le contrôle. C’est le contrôle sur soi, ses envies et ses pulsions. C’est le contrôle sur le dénominateur commun à la vie : le temps.
Le paradoxe de la liberté, c’est que ce n’est pas dire oui à tout, mais c’est d’avoir suffisamment de maîtrise sur toi pour dire non, quand tu en as pourtant envie, dans l’objectif d’accomplir ce que tu désires vraiment.
Mais qu’est-ce que l’on peut bien faire pour avoir davantage de contrôle ? Bonne question. Je ne sais pas trop, mais voici ce que je fais en tout cas :
- Je prends exemple sur les personnes qui me fascinent par leur aisance à dire non. Je trouve que c’est déconcertant ! Une fois j’en ai fait l’expérience en directe, et je me suis dit : « Mais attends… C’est aussi facilede dire non et de reprendre contrôle sur la situation ? ». Et franchement, ce moment de réalisation m’a assez marqué pour que je m’en serve. J’y repense, et je me dis : « Je vais faire comme ça, parce que c’était vraiment trop cool ». Ça, c’est une manière de reprendre contrôle sur ton temps.
- Perdre le contrôle, c’est aussi parfois me sentir submergé. Dans ce cas, j’ai développé un réflexe de pensée quasiment automatique. Je me convaincs qu’en réalité je n’ai pas grand-chose à faire. En fait, je fais l’effort de prendre du recul et de me dire : « Attends mais en fait, y’a que 24h dans une journée, je vais juste faire ce que je peux, et tant que je bosse, je ne peux rien me reprocher ! ». En fait, en un mot, c’est juste relativiser. C’est de cette façon que je retrouve un sentiment de contrôle sur ma journée. Ça, c’est une manière de reprendre contrôle sur toi.
Et toi, tu te dis quoi pour te sentir plus en contrôle ?
Andrew
novembre 20, 2022 @ 6:25 pm
On the subject of saying ‘no’. When I say ‘no’ I feel guilty. Here’s the deal: you have the right to say ‘no’ without feeling guilty. You have the right to change your mind. So on and so forth …..
Léopold Dutrey
novembre 20, 2022 @ 9:01 pm
I agree that saying “no” should rather feel liberating and empowering, than make you feel guilty !